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La rouquinette complètement fofolle

21 décembre 2009

Le soleil venait tout juste de pointer le bout de

 

madame_bonheur

Le soleil venait tout juste de pointer le bout de son nez, il dormait encore. Tout était … là, suspendu, sans aucune conscience du temps qui passe ou ne passe pas, lentement ou non, tout était hors du temps, ailleurs, dans une existence simple et unique, une existence qui n’a même pas conscience d’elle-même. Il dormait dans mes bras, et moi j’étais quelque part, quelque part dans le bonheur, dans les souvenirs que nous avions vécus tous les deux, dans le souvenir des mots, des joies et des peines. Une espèce de chaleur, de souffle chaud m’entourait, j’étais en pleine torpeur, les yeux mi-clos. Je ne savais même pas que j’étais là. J’étais simplement heureuse, sans même m’en rendre compte. Heureuse, sans grandiloquence..

Oui, nous étions là, tous les deux, accrochés dans un temps qui n’existe pas, lui dans le sommeil, moi dans le rêve, sans avoir la moindre idée de nous-mêmes, et pourtant, oui pourtant il fallait que quelque chose se passe. C’est dans la nature des choses, de la vie, il y a toujours, toujours quelque chose qui se passe. Le temps allait nous rattraper, il n’avait pas le choix.
Et moi, idiote, je ne le savais même pas. Je restais là, la bouche en cœur, sans réaliser la chance que j’avais, et que je ne saisissais même pas. Oh et puis, qu’aurais-je pu faire ? Faire semblant de dormir ? Le serrer contre moi aussi fort que possible ? Fuir, fuir d’un coup, et qu’à jamais cela reste le souvenir invincible, indestructible, d’un bonheur, du bonheur enfin, du bonheur comme on l’attend, pas simplement comme on l’entend. Du bonheur que, dans cette étape éphémère, rien ne peut encore salir, ni les mots, ni les espoirs idiots qu’on se fait, ni les attentes, les stupides « et après ? », ni rien du tout.

Non, je ne pouvais rien faire, c’est l’ordre des choses, c’est l’essence même de la vie. Il y a du mouvement. Partout, tout le temps. Ça bouge, ça avance.
Et pour nous aussi, ça a avancé. Oui, le jour venait de poindre, et il s’est réveillé. Nous nous sommes regardés, et nous avons hésité. Nous étions là, tous bêtes, revenus dans la dure réalité, la dure réalité où il faut parler, vite, vite parler pour remplir le temps, l’espace, pour créer un semblant de vie, de normalité. Alors que non ! Il fallait lutter, pour que rien ne devienne normal justement, pour vivre à jamais dans le rêve, dans l’incroyable, incroyablement simple et beau. Pour rester là où il n’y a pas encore de pudeur, de conventions, là où on se fiche d’avoir l’air intelligent, drôle et beau, parce qu’on ne sait même pas qu’on existe, parce qu’on n’a aucun recul sur soi-même, parce qu’on ne voit que le bonheur, que la perfection, sans même la comprendre. Nus de tout, et inconscients.

Tout de suite, il a fallu coller des étiquettes. Qu'étions nous?
Et nous étions là, avec nos étiquettes collés sur le front, qui nous bouchaient la vue, qui nous empêchaient de voir ce qui compte réellement : les moments qui passent entre nous. Nous étions presque heureux. A demi-heureux. Heureux comme on l’entend. Mais pas comme on l’attend. Forcés par notre propre regard à un bonheur de pacotille, un bonheur faux et prétendu, un bonheur tout bien comme il faut.

Il n’y a que dans de rares instants, logés au creux de la nuit, muets et attentifs, que nous apercevons au loin, vaguement, dans les rayons du soleil qui se lève, un bout du rêve qui passe. Mais qui passe sans nous, qui nous échappe. Parce qu’il est trop tard. Nous avons passé notre tour. Et ailleurs il y a d'autres personnes qui goûtent, sans le savoir, au vrai bonheur. Qu’ils le saisissent et l’attrapent, qu’ils l’empêchent de partir ! Rien au monde n’est plus important.

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10 août 2009

peguy_en_fete_d_esses_Zeus

peguy_en_fete_d_esses

16 juin 2009

t'avais promis...

T’avais promis. T’avais promis que tu serais toujours là. T’avais promis.

 

Les bords du fleuve n’ont pas changé. La lumière pleut ce soir. Une lumière chaude, douce… une lumière printanière. Il y a un an nous regardions le jour se lever éclairant de sa lumière blafarde les rives, la nuit envelopper les îles et les formes des bateaux devenus floues sous un ciel lourd de menaces, assis sur les berges de ce même fleuve, souviens toi …

 

 

 

 

 

 

 

J’avais alors osé te croire quand tu disais que rien ne pourrais jamais nous séparer. Que quoi qu’il se passe entre nous, le lien que nous avions tissé et qui nous reliait ne se briserait jamais.

 

Je t’avais cru quand tu me disais que je serais toujours dans ton âme, dans ce monde qui n’existe que dans ton esprit, pelotonnée au chaud et que je n’en sortirais jamais.

 

J’y avais cru à cette place privilégiée que tu m’avais promise… J’avais tort.

 

 

 

 

 

 

 

J’ai beau me dire que ça n’est pas si grave ; que tout s’arrangera et que je ne t’ai pas attendu pour vivre. Je sais aussi que c’est dommage. Il est dommage de constater qu’une année de souvenirs délicats, et bienheureux, qu’un lien si intense se transforme en substance volatile, insignifiante. Simplement parce qu’on a changé, parce qu’on vit notre vie chacun de notre côté…

 

 

 

 

 

Rien ne nous retenait, rien ne nous empêchait de nous prouver que nous étions capables de passer au dessus des fins tragiques de la jalousie et de la possessivité. Nous ne sommes finalement pas mieux que les autres.

 

 

 

J’en viens donc à penser que tu n’as pas totalement assimilé le concept d’une promesse.

 

C’est un risque que l’on ne doit pas prendre quand on sent que quelque chose pourra inverser la machine dans le futur. N’avais tu pas imaginé le fléau qu’est la jalousie et l’angoisse que suscite les prises de becs dans un couple ? Nous avons appris beaucoup de choses en matière de relation amoureuse mais ces choses là, je ne te les avais pas enseignées, j’étais encore bien trop jeune.

 

 

 

 

 

Par la suite, j’ai appris la déception, redécouvert la haine et la rancune mais j’étais loin de penser que ce serait toi qui ferait remonter des sentiments que je pensais avoir oublié.

 

Toi qui m’avais aidé à remonter à la surface, toi qui m’avais sauvé de la noyade en me réapprenant à respirer. Cette histoire ne m’a pas détruite. Elle a bien failli, mais je ne sais que trop bien, combien il est dur de se relever quand on ne fait pas tout ce qui est  en notre pouvoir pour freiner la chute.

 

Je n’en suis pas sortie indemne. Quelque chose s’est cassé. Bien plus que notre relation. Il m’est difficile de recoller les morceaux en récupérant les bribes de confiance, d’estime que je t’accordais encore.

 

 

 

 

 

Quand les engueulades s’enchaînent en rafales, ces valeurs là aussi s’envolent. Tu n’as pas couru après. Tu as préféré fuir l’orage, éviter le conflit. Tu as préféré te taire et hocher la tête d’un air résigné. Tu as choisi la voie de la facilité. A croire que tu as préféré l’apologie de la faiblesse, plutôt que de te battre pour ce que tu voulais vraiment, ce que tu étais vraiment.

 

 

 

 

 

Quels sont les risques entre nous aujourd’hui ? Il n’y en a plus aucun. De celui dont je suis tombée amoureuse au plus profond de mon âme, je ne reconnais rien.

 

Ni la force, ni la volonté, ni la loyauté. Ni la présence, ni le soutien, ni l’intérêt.

 

Le voilà le revers de la médaille. Je pensais ne jamais le trouver.

 

Il fait nuit. Pourtant…t’avais promis…

 

 

27 janvier 2009

Your pretty smile, you know i'd die for, did I tell you just how much I really need you?

Sa froideur, les mots qu’il emploie, son regard, ses soupirs parfois, tout chez lui porte à croire que rien ne sera jamais possible. Il érige entre lui et les autres des murs que la plus belle des preuves d’amitié ne saurait fissurer.

Il attaque, il ignore, il brise le cœur, et pourtant, on s’y accroche.
Parce qu’on le sent blessé au plus profond de lui-même.
Et on s’y attache, sans plus le lâcher, dans l’espoir de pouvoir un jour, panser ses brûlures.
Oui, on s’y accroche à ce p’tit bout d’homme. Parce qu’après tout, chacun a droit à sa part d’amour ici-bas, qu’il le veuille ou non. Et on se refuse à le laisser seul avec lui-même, ses blessures,lui et ses déceptions.

Parce qu’il est si poignant dans sa solitude, si touchant dans ses peurs refoulées, dans ses joies ignorées, qu’on donnerait son temps, sa foi, son amour pour le sauver et le ramener parmi nous. Oui, le sortir de son empire noir afin de l’entraîner vers la vie, la vraie et douce vie que l’on n’a de cesse de vouloir partager avec lui.

On se laisse effleurer par ses silences, frôler par sa distance, persuader par ce qu’il pense. Et lorsque qu’enfin, de ses yeux on parvient à se libérer, et qu’on se convainc d’arrêter d’essayer, d’essayer de le guérir, et de le protéger, il nous offre son plus beau miracle : un sourire.
Alors on reste, encore et toujours, et il recule, encore et toujours, jusque dans les derniers retranchements de la souffrance humaine.


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3 janvier 2009

histoires ...

Crack_of_dawn_by_frixin


Les histoires qui décollent et s'envolent pour partir dans nos mains dans nos yeux dans nos gènes qui
virevoltent et finissent en paroles sur les lèvres d'une jeune femme qui s'élance
et qui danse avec les mots, mélodieux qui tournoient dans les bras de l'amante transportée,
dans un monde peuplé de lettres frappé de sons. Pour un silence.
La danse s'interrompt. Un silence. Un baiser.


pas de moi je tiens à préciser, mais d'un certain aymeric inconnu de vous au bataillon...

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29 octobre 2008

de retour pour votre "bonheur " à tous ^^

Pour la peine , vu que je me suis trouvée absente fort longtemps je vais passer en revue quelques questions existentielles et par la même occasion raconter ma vie si palpitante =P

Tout d'abord Pourquoi c'est toujours à côté de moi, dans le tram que vient s'assoir le type à l'oeil lubrique et au sourire concupiscent alors que:

-il y a plein d'autres places partout ( en effet le dimanche à 8h30 du matin les gens préfèrent leur lit au tramway, bizarre non?)

-l'autre seule fille qui est dans le tram, à l'autre bout bien sûr, est 20 fois plus jolie que moi et à l'air beaucoup plus réveillée

-une fois de plus je n'ai pas dormi et il est 8h30 du matin, alors tout le monde peut facilement imaginer l'air aimable que j'affiche

Et pourquoi c'est moi qu'il suit lorsque je descend, jusque dans les petites ruelles que je cotoie pour rejoindre le logement de ma meilleure amie et à qui il dit des tas de grossièretés jusqu'à se prendre un regard de la mort qui tue et s'en aller en courant en se disant que je suis peut-être plus folle que lui ??? pourquoi moi???

monsieur_m_li_m_lo

Autre question existentielle à laquelle je répondrai cette fois ^^

Pourquoi je suis pour la réintégration du rocknroll dans les soirées de jeunes qui se transforment en décadence totale?

-ça crée plus de liens que la tektonik... d'ailleurs on n'en ented presque plus parler... peut-être que les gens se sont enfin rendus compte à quel point c'était ridicule

-c'est beaucoup moins vulgaire que le zouk, surtout quand vous dansez avec des gens que vous ne conaissez que très peu, qui pour le coup là crée des liens, mais des liens comment dire ... quelque peu plus interessés et qui ne convienne pas forcément à tout le monde

-c'est beaucoup plus facile que le tango même si je n'ai rien contre bien au contraire mais disons que le rock tout le monde peut plus ou moins se débrouiller, alors que vous avez déjà vu des gens qui ne savaient pas danser le tango y arriver??? cela permet donc de rassembler plus de monde

- et puis aussi parce que pour ceux qui s'y connaissent un peu et qui ont peur de s'ennuyer, il reste toujours l'alternative du rock acrobatique et là ça devient carrément cool !!! =)

Bref vive le bon vieux rock'n'roll dans les soirées ;)

madame_bonheur

 

Et enfin dernière question existentielle : comment celui qui a réussi à révéler mon coeur d'artichaut a-t-il surmonté cet exploit?

Car en vrai, c'était (bien trop) romantique, il m'a fait sourire niaisement, exactement comme je déteste. En vrai de vrai tout est incroyablement désuet et délicieusement lascif tout à la fois. Ca me tue de l'admettre mais j'adore ça...

Par contre je me demande encore comment il fait pour me faire adorer ça ...

1518184600

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20 septembre 2008

Une note de musique. De piano, peut-être.


Une note de musique. De piano, peut-être. Perçante, et douce à la fois.

Le secret. Il fait mal tu sais. Il est dans l'âme comme un oiseau dans une cage. Sauf que le mien est un squelette. Si je le touche il devient cendres. Il est mes cris, mes peurs. Il voyage, puis il se cache. En moi, comme dans un désert où survivent des arbres maladifs. Mon monde est une miette.

Le crissement d'une feuille morte sous une porte. Puis la note d'une fragile goutte de pluie venue s'abandonner sur un sol humide.

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Je ne sais plus quoi faire. D'ailleurs je crois que je ne l'ai jamais su. Ça fait longtemps que j'ai tout quitté. Le passé fautif et les idées ratées. Rien n'a mené à rien, puisque aujourd'hui rien n'est plus. Et puis ces mots qui défilent, sans savoir ce qu'ils racontent. Une vie qui émerge d'illusions. Oui, d'illusions.

Une fausse note . Battements d'ailes d'un oiseau, en fuite .


 

12 juillet 2008

=P

Humm et bien si tu sautes, je saute aussi .... =)

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5 juillet 2008

Il pleuvait … peut-être un peu trop J’ai vécu tes

cookies

Il pleuvait … peut-être un peu trop

J’ai vécu tes yeux, au milieu de l’obscurité

Seule petite étincelle, au milieu de mon monde

Une poignée d’air et d’inconscience, des nuages opaques

Et cette pluie qui frôlait mes vœux

Comme ces coups d’œil qui picotent les yeux

Les pensées s’entrechoquent, à l’image de mes pas hésitants

Sur le quai de la gare, tes paroles crépitent encore …

Le coeur au bout des rails

26 juin 2008

une après-midi au soleil


Mon esprit est une usine à rêves en ce moment. La certitude de la présence d'un danger. Une peur sourde m'envahis qui, liée à l'excitation tout de même présente, accélère mon rythme cardiaque et me fait frémir. Pour imager, c'est comme si vous vous trouviez au bord d'un gouffre mais qu'en face vous voyiez l'autre côté et que vous étiez certains de pouvoir sauter. Seulement vous restez planté là immobile, les yeux ouverts et la panique au ventre. Avancer ? Mon coeur bascule, je vais dans l'mur. La possibilité de tomber de haut.

petit résumé de mercredi matin :

Un éclat au fond des yeux. Tâche éclaboussée de soleil. Qui se découpe sur un carré de ciel bleu éclatant. Sourire apaise.
Soupir.

ET AU PIRE, ON PEUT EN RIRE =) TU ES MANIPULÉ =)

(J'avais bien dit petit alors on ne se plaint pas!! )

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et une petite photo d'Allemagne pour se rappeler les bons souvenirs et surtout en attendant de recommencer (plus que quelques mois normalement  =) youpidou a nous Köln et tout le tralala toutes les trois cette fois =) )
Na, du Nuddeln, du Schwein, du Schatz, du Blumenkohl, du Karotte ; Französich für Anfänger ; Leonard ist ein Gemüse, die Drehbrücke et tout ça tout ça =)


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